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Bien etre

Lieu Ressources - Expérimentation d'un lieu destiné aux particuliers employeurs et aux assistants de vie (05)

 

 

Thématique : Formation continue et domicile

 

Mode d'intervention 

Accompagnement professionnel des assistants de vie du particulier employeur


Population cible 

Le lieu ressources s’adresse particulièrement aux :

  • assistants de vie (en emploi direct ou mandataire)
  • proches aidants salariés ou non
  • particuliers employeurs
  • demandeurs d’emploi souhaitant s’orienter vers le métier d’Assistant de vie
  • Accueillants familiaux

Objectifs :

Développer des lieux d’information physiques rattachés aux Relais Assistants de Vie (RAVie) sur les territoires pour :

  • favoriser et faciliter l’accès à l’ensemble des informations nécessaires à la bonne compréhension de l’environnement et du métier,
  • apporter des solutions concrètes et fédérer le réseau professionnel des assistants de vie.

Description 

Origines et contexte :

Les relais assistants de vie, mis en place en 2007 par IPERIA Institut, en partenariat avec la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie), concourent à la modernisation de l’offre de professionnalisation sur les territoires. Ces relais sont un programme de professionnalisation innovant porté par la rencontre et l’échange entre pairs et experts, sous le regard bienveillant d’un animateur qui :

  • contribuent à l’amélioration du service rendu auprès des personnes âgées en perte d’autonomie,
  • participent à l’adaptation des compétences en lien avec les évolutions des besoins des personnes accompagnées
  • et concourent à la valorisation du métier d’assistant de vie. 

 

Depuis 1994, l’Institut IPERIA met son expertise au service des branches professionnelles des salariés et des assistants maternels du particulier employeur pour construire, diffuser et développer un programme national de professionnalisation pour le secteur de l’emploi entre particuliers, tant sur les compétences à valider que sur les modalités d’accès à la formation continue et à la certification.

 

La CNSA est partenaire d’IPERIA Institut depuis 10 ans et a renouvelé en 2018 son engagement dans une convention triennale. Afin de développer ce dispositif qui vise à apporter des solutions opérationnelles aux enjeux d’accompagnement de la dépendance à domicile.

L’un des axes de travail retenu dans le cadre de cette convention est d’assurer la pérennisation et l’ancrage des RAVie déjà existants sur plus 

de 30 départements en France, en élargissant l’offre de professionnalisation, en créant de nouveaux supports pédagogiques pour les assistants de vie et leurs animateurs, ou encore en observant les pratiques apprenantes à des fins de solutions pédagogiques nouvelles.

Afin de confirmer les besoins pressentis et apporter une réponse opérationnelle, IPERIA a confié l’analyse des besoins à l’ANSA (Agence Nationale des Solidarités Actives), avec pour objectifs :

  • comprendre les enjeux attachés au métier d’Assistant de vie
  • recueillir les besoins et les attentes des acteurs
  • penser collectivement une offre de service complémentaire au relais assistants de vie en vue d’une expérimentation sur les années 2019-2020.

Les conclusions de cette analyse ont fait émerger le besoin d’expérimenter un lieu ressources pour rendre plus accessible l’information, être en mesure de recenser et répondre aux besoins, faire du repérage et de l’orientation, donner plus de visibilité au dispositif des RAVie.

 

L’expérimentation du “Lieu Ressources” s’est concrétisée sur 4 départements dont celui des Hautes Alpes où IPERIA l’a confié par contrat de prestation à l’organisme de formation ERGOLOGIC.

La fin de cette expérimentation prévue initialement en décembre 2020 est reportée à Décembre 2021 suite à la pandémie de Covid-19.

 

Etapes :

Afin de correspondre au cahier des charges national, tout en impliquant fortement les acteurs locaux et prendre en compte les spécificités territoriales, IPERIA a structuré l’organisation :

  1. IPERIA L’institut assure la maîtrise d’oeuvre de l’expérimentation
  2. L'animateur pilote local en assure la maîtrise d’ouvrage
  3. Un groupe projet territorial est réuni sur chaque département pour accompagner la maîtrise d’ouvrage, il est composé :
    • des signataires de la convention RAVie,
    • de l’animateur pilote de l’organisme de formation ERGOLOGIC pour le département des Hautes Alpes,
    • des partenaires locaux du dispositif, notamment représentant des conseils départementaux, et acteurs du champ de la dépendance, de l’emploi et de la formation,
    • des assistants de vie et leurs employeurs volontaires.

 

L’organisation et la définition de la mise en œuvre opérationnelle du lieu Ressources a eu lieu au cours d’un cycle de RAVie spécifique réunissant l'ensemble des parties prenantes du groupe projet territorial.

 

Un cycle Relais Assistants de Vie, Qu’est ce que c’est ?

Solution pédagogique innovante, il s’agit d’une thématique qui se traite sur un cycle de 15 h d’échanges professionnels.

Les Relais Assistants de vie conduit par ERGOLOGIC dans le département des Hautes Alpes, se répartissent sur 5 semaines (un après-midi par semaine de 14h à 17h).

La première rencontre sert à définir les interrogations et besoins des participants autour d’une thématique, les suivantes permettent de faire intervenir des experts sur les questions soulevées et enfin une production du groupe est attendue afin de clore le cycle et d'ancrer les apprentissages.

Ainsi les animatrices du relais, Catherine LEPRINCE et Dorothey GIACHINO (Ergologic 05); ont animé ce relais spécifique sur Gap en 5 séances :

  1. Lancement du groupe de travail : atelier d’idéation autour de 3 questions :
    1. Qu’est ce que ces publics pourraient trouver dans ce lieu ?
    2. Quels pourraient être les critères, modalités de ce lieu ?
    3. Quelles interactions avec les partenaires locaux ?

 

  1. Identification du lieu ressources : a conduit à la nécessité d’un lieu physique à Gap et au moins un lieu au nord de Gap et au sud de Gap.

Les lieux finalement retenus sont

  • LOCOMMUN 69 rue Carnot 05000 GAP : lieu physique
  • Présence dans les MSAP (Maison des Service au public) du département (rencontre avec les élus ou responsables, conventionnement à prévoir et plannings) :
    • 2 au nord : Briançon (lieu à déterminer MSAP, CCAS...) et Embrun (lieu à déterminer)
    •  2 au sud : MSAP de Veynes (Point relais particulier emploi) et de Serre

 

 3. Programmation annuelle des animation : réflexion autour des temps forts, des permanences et ateliers.

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4. Plan et actions de communication : validation du support de communication

5. Programme d’inauguration


Partenariats :

  • National : Convention CNSA/IPERIA
  • Local : réseau particulier emploi

Moyens :

  • Humain : 1 animateur (temps partiel)
  • Logistique : locaux du RAVie ou prêt de locaux partenaires (café des familles et nouvelle librairie Gap, et Maisons des solidarités
  • Financier : contrat de prestation de service avec IPERIA (IPERIA/CNSA)
  • Formation : formation des animateurs des organismes de formation par IPERIA au cycle RAVie

Impact, évaluation et recul 

Evaluation du dispositif Relais Assistants de vie

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Bilan intermédiaire réalisé en octobre 2020 :

Les indicateurs qui seront analysés lors de ce bilan ont également été définis lors du cycle Relais Assistants de vie :

Quantitatifs :

  • Taux de fréquentation
  • Croissance de la fréquentation durant l’expérimentation
  • Profil des personnes fréquentant le lieu (ADVD, particulier employeur, aidant, demandeur d’emploi
  • Nombre d’évènements organisés
  • Nombre de professionnels fréquentant le lieu
  • Nombre de départ en RADV
  • Nombre de nouveaux professionnels inscrits en RADV vs habitués
  • Nombre de départ en formation Augmentation du nombre de RADV Augmentation du nombre de formation

Qualitatifs :

  • Type de fréquentation du lieu
  • Effets sur le parcours professionnel (durée dans le métier, turn-over, nouvelle entrée métier, remplacement...)
  • Retours sur le sentiment d’isolement professionnel des ADVD
  • Retours sur le sentiment d’effectuer un métier reconnu et/ou valorisant
  • Retour sur le bien-être professionnel
  • Retours sur le sentiment de maîtriser le droit du travail
  • Lieu identifié/connu sur le territoire et reconnu par les partenaires, institutions, la presse... ​avant tout par et pour le public !

 

Projets, suites envisagées :

Travail de réflexion à l’articulation entre l’animateur et réseau particulier emploi.

Recherche de financements pérennes pour sortir de l’expérimentation et développer les lieux ressources sur d’autres territoires.


Transférabilité & conditions de réussite :

Les réussites du “Lieu Ressources” dépendent en grande partie du dynamisme et des capacités fédératrices des animateurs pilotes.

L’implication des partenaires et notamment des conseils départementaux apparaît également essentielles.

 

Documents de référence et liens 

Site internet IPERIA

l’Application RAVie

 

 

Contact 

 

Sandrine Leroyer

Coordinatrice Convention CNSA-IPERIA

Chargée de projets Innovation Sociale IPERIA

sandrine.leroyer@udd.eu

 

HUMANITUDE® : une démarche qui allie qualité, bientraitance et relation

 

 

Thématique : Ethique / Formation continue

 

Mode d'intervention 

  • Formations des professionnels au service des personnes fragilisées dont les personnes (EHPAD, SSIAD, établissements sanitaires...)
  • Accompagnement et labellisation des EHPAD, SSIAD via une démarche qualité approfondie et continue

Population cible 

Tous types d’établissements accueillants ou intervenants auprès de personnes fragilisées.


Objectifs :

Si l’objectif de la démarche HUMANITUDE® est avant tout de permettre aux personnes âgées de “vieillir debout”, il s’agit également de remettre le soignant au cœur de son métier avec tout le sens que celui-ci doit prendre.


Description 

Origines et contexte :

Si la démarche paraît récente, le terme Humanitude est un néologisme des années 1980, apparu dans la littérature et repris par Albert Jacquard en 1987 dans une approche philosophique. Il définit ce terme par « les cadeaux que les hommes se sont faits les uns aux autres depuis qu'ils ont conscience d'être, et qu'ils peuvent se faire encore en un enrichissement sans limites ».

 

Si l’on parle de philosophie du soin, l’Humanitude est une approche clinique et une méthodologie de soin qui prône certes la bientraitance, mais qui outille également les professionnels pour permettre une relation soignant-soigné de qualité. Elle est encore appelée, par les noms de ses cofondateurs, la méthode Gineste-Marescotti. En 1995, le terme Humanitude® devient une marque déposée pour protéger et garantir la qualité des enseignements et des méthodes proposées. Outre les valeurs de bientraitance, qui semblent aujourd’hui évidentes, les formations enseignent notamment des techniques relationnelles et de mobilisation qui permettent aux soignants de rendre leur travail moins pénible.

Cette philosophie du soin redonne du sens aux métiers de soignant qui s’interroge sur chacun de ses gestes, et sur l’adéquation des soins avec la singularité de la personne à qui il les propose.

 

En 2011, les directeurs d’EHPAD ayant fait évoluer leurs établissements grâce à ces enseignements, souhaitent structurer une reconnaissance pour valoriser le travail de leurs équipes et créent l’association ASSHUMEVIE pour Association Humanitude Évaluations et Milieux de Vie.

Cette association porte le label Humanitude qui permet aux établissements s'insérant dans cette démarche de formation et d’amélioration continue de la qualité, d’obtenir le label pour une durée de 5 ans. Un sésame différenciant, qui atteste de l’adéquation de l'établissement avec les 4 piliers de l’Humanitude que sont : le regard, la parole, le toucher et la verticalisation, ainsi que les 5 principes fondateurs :

  • Zéro soin de force, sans abandon de soin,
  • Respect de la singularité et de l’intimité,
  • Vivre et mourir debout,
  • Ouverture vers l’extérieur,
  • Lieu de vie, lieu d’envies.

 

En région Sud, plusieurs établissements s’intègrent dans cette démarche et notamment :

 

  • l’EHPAD de la Croix Rouge Russe à Nice, labellisé en 2016 et renouvelé pour la V2 en 2021 ;
  • ou encore l’EHPAD Clairfontaine (Les Opalines) à Marseille, actuellement en route vers le label ;
  • que le Gérontopôle Sud a rencontré.

 

Outils :

  • 14 instituts  régionaux de formation à l’Humanitude (IGM : Instituts Gineste Marescotti ou franchisés) dont l’IGM Paca
  • Un référentiel Humanitude pour déployer la démarche qualité (auto-évaluation, suivi des indicateurs, plan d’action...), accessible sur une plateforme en ligne (ancodea).
  • Un site internet
  • Des documents pédagogiques avec des fiches pratiques

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Etapes :

Une démarche qui nécessite l’engagement et l’implication quotidienne de la direction et de l’encadrement

Vouloir intégrer la démarche Humanitude® pour son établissement n’est pas qu’une question de formation. L'adhésion et l’implication claire de la direction de l’établissement et de l’encadrement est un prérequis indispensable.

Il s’agit de toucher à l’organisation structurelle de l’établissement et d’insuffler de nouvelles valeurs partagées de collaboration, d’adaptabilité et de soins.

Il s’agit également de mener une démarche qualité structurante et de gérer le projet avec l’ensemble des processus que cela implique sans plus de moyens : partage d’une vision positive et outillée du prendre soin, soutien et dynamique des équipes, recueil des indicateurs, auto-évaluation, plan d’actions... le but recherché étant l’amélioration continue des pratiques et la qualité de vie au travail

Ainsi la formation d’un groupe de pilotage, qui sera le premier groupe formé, est nécessaire. Il est constitué de l’encadrement, la direction, 1 personne de chaque corps de métier... Ils se voient soumettre le référentiel Humanitude pour effectuer un premier état des lieux et déployer la démarche de formations du projet Humanitude (formations soin, vie sociale, restauration et formation référent pour assurer la pérennisation de la philosophie de soin, le compagnonnage et la cohérence du prendre soin, tracé, professionnalisé. Il s’agit d’une formation à l’accompagnement dans la démarche de projet Humanitude.

Chaque membre du groupe de pilotage doit suivre également une formation Humanitude de 4 jours, ce qui permet d’être confronté aux difficultés quotidiennes des soignants.

Cette philosophie de l’Humanitude comme modalité de prise en soin des résidents est intégrée au projet d’établissement pour l’inscrire dans le temps.

C’est le cas pour l’EHPAD de la Croix Rouge Russe de Nice, labellisé en 2016 et qui vient,cette année de renouveler sa labellisation. Du point de vue de la directrice de cet établissement associatif dont 100% des 87 lits sont autorisés à l’aide sociale, ce label représente un investissement, à la fois financier (formation, adhésion au label…) mais également de temps et d’implication  (sans temps administratif ou qualité supplémentaire alloué au remplissage des indicateurs, nombreuses réunions d’animation et COPIL, difficultés de recrutement…), mais il permet d’éviter les coûts de la non-qualité (AT, absentéisme, médicaments, hospitalisation...), de valoriser le travail des équipes et d’harmoniser les pratiques. D’ailleurs, comme le dit le référent Humanitude dans cette structure : “on ne vient pas travailler, on vient rendre visite”. Les « habitants » sont chez eux et les membres de l'équipe sont leurs invités. 

Une démarche qui implique tous les professionnels de l’établissement

Dans les établissements qui utilisent l’Humanitude, tous les professionnels sont des soignants ! Ce qui permet de réinterroger la définition : “Un soignant est un professionnel qui prend soin d’une personne qui a des problèmes de santé ou qui se préoccupe de sa santé, dans le but de l’aider à améliorer, maintenir, accompagner sa santé et ce jusqu’à la fin de la vie, sans jamais nuire à la santé de la personne”. Bien plus qu’un métier, être soignant est une posture.

Les formations vont permettre aux professionnels d'être outillés grâce à des techniques concrètes et opérationnelles pour professionnaliser :

  • les regards,
  • les paroles,
  • les touchers,
  • la recherche de verticalité,
  • la relation, le lien, notamment grâce à la capture sensorielle® ou la manutention relationnelle®.

Des techniques qui peuvent s’acquérir, mais qui nécessitent également des capacités intrinsèques au professionnel d’adaptabilité, de remise en question de ses pratiques (maintien des capabilités, pertinence des techniques de soins, acquisition de nouvelles techniques de manutention, renoncement au “tout hygiéniste” voire aseptique...)  et d’abandon de la notion de pouvoir, de sachant que lui confère parfois sa fonction à côté de celui dont il doit prendre soin. 

En échange de cette remise en cause et de l’acquisition de nouvelles techniques, le soignant va pouvoir exercer son métier dans une organisation qui lui permettra de questionner ses pratiques de prise en soin, d’avoir des responsabilités, de remettre du sens dans chacun de ses gestes et de rentrer dans une relation de qualité avec les bénéficiaires.

La formation clé de voûte de la démarche

Le parcours de formation est articulé autour de formations-actions autour de 3 grands axes,en plus de la formation dédiée au comité de pilotage pour manager la bientraitance :

  • Les formations SOIN qui permettent d’apaiser les soins difficiles et d’améliorer les conditions de travail, 
  • Les formations VIE SOCIALE qui permettent de proposer une ambiance sensorielle positive fluide et de répondre au projet d’accompagnement personnalisé.
  • Les formations RESTAURATION pour remettre le plaisir de la table au goût du jour et lutter contre la dénutrition.

 

Les formations sont délivrées par des formateurs expérimentés, venant de professions soignantes et agréés en Méthodologie de soin Gineste-Marescotti. Chaque formateur bénéficie d’une formation initiale de 1 an pour pouvoir exercer et d’un séminaire annuel d’une semaine de complément et d’échanges et de pratiques et de mise à niveau des techniques et compétences pédagogiques.

Des formations qui interpellent parfois, parce qu’elles demandent de détricoter sa formation initiale, sortir du tout hygiéniste, de l’asepsie hospitalière pour remettre en question le bien fondé de chacun de ses actes professionnels.

Il s’agit néanmoins de formations concrètes et applicables, qui sont mises en œuvre en situation réelle de travail, dans le temps imparti et avec le matériel à disposition.

 

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Le label : la reconnaissance du travail d’une équipe mais pas une fin en soi

La formation s’inscrit dans une démarche de projet qui doit permettre l’amélioration continue des pratiques.

Le label Humanitude a été créé en analysant les guides et recommandations de bonnes pratiques de l’ANESM et l’ANAP pour croiser les indicateurs en fonction des valeurs de l’Humanitude.

La première labellisation intervient dans les 3 à 5 ans après l’entrée dans la démarche.

Ainsi lors de l’intégration dans la démarche “en route vers le label”, le groupe de pilotage s’intègre dans un processus de gestion de projet et va devoir planifier la mise en œuvre de l’Humanitude au sein de l’établissement.

L’accès au référentiel Humanitude permet de pratiquer une auto-évaluation (plus de 350 indicateurs répartis selon les 5 principes de l’Humanitude), afin d’établir la cartographie de l’établissement et de définir ses priorités et son plan d’action. Il appartient ensuite à la direction de planifier ses objectifs individualisés en fonction de sa stratégie.

 

Par exemple, l’équipe d’Andy Debrailles de l’EHPAD Clairfontaine (Les Opalines) à Marseille, a déterminé comme objectif la première année, l’acquisition de la toilette évaluative. Cet acte spécifique permet de déterminer de manière collaborative (IDE, AS, ASH...) quelles sont les capacités restantes du résident à maintenir dans l’acte quotidien de la toilette. Cette toilette évaluative sera prescrite par l’IDE et fera l’objet d’une traçabilité et assurant la réalisation d’un acte de soin harmonisé par les équipes (pas de toilette au lit si possibilité de verticalisation, quels sont les gestes à guider/accompagner, quels sont ceux à faire ?) en permettant à la personne de maintenir sa santé voir de l’améliorer.

La deuxième année sera essentiellement basée sur les techniques de manutention relationnelle, avec d’autres projets en toile de fond comme la suppression du port de la blouse en cours.  Les objectifs sont fixés en fonction de l’avancée de l’établissement.

 

Dès lors, la structure s’intègre dans une roue de Deming qui propose de :

  • Préparer, planifier les avancées
  • Former les équipes,
  • Évaluer régulièrement,
  • Perfectionner en consolidant les pratiques.

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Une démarche qui s'ancre et se pérennise tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, tous les ans.

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C’est la direction de l’établissement qui demande la visite des évaluateurs lorsque les équipes se sentent prêtes.

Cette visite sert à déterminer l’adéquation entre les indicateurs tracés sur le référentiel Humanitude hébergé sur la plateforme Ancodea et les pratiques réelles dans la structure.

Si la structure répond favorablement à l’ensemble des critères, elle passera convention avec l’association Asshumevie pour demander une visite label. Cette visite de 2 jours, permet aux visiteurs label (2) de vérifier l’adéquation entre l’évaluation et la réalité sur le terrain. Un rapport d’audit est établi qui permet au comité d’évaluation d’attribuer (ou non) le label Humanitude pour une durée de 5 ans.

L’analyse d’auto-évaluations annuelles de l’établissement ainsi qu’une visite inopinée au cours de ces 5 années permet de vérifier le bon déroulement de la démarche et le respect constant des principes.

L’obtention du label n’est pas une finalité, mais une valorisation du travail des équipes et un encouragement à poursuivre des efforts d'amélioration.

 

Partenariats :

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Moyens :

  • Les établissements engagent les frais de formation de leurs équipes sur une démarche pluriannuelle (environ 1250 euros/jour de frais pédagogique pour une formation pour 10 stagiaires).
  • La démarche de labellisation revient à 5000€ dont 4000€ pour la visite plus les frais

Impact, évaluation et recul 

La région SUD-Provence Alpes Côte d’Azur, compte :

  • 8 établissements “en route vers le label” (une centaine en France)
  • 1 établissement labellisé depuis 2012, qui doit renouveler son label cette année, (27 établissements labellisés en France)
  • 120 établissements qui font appel à des formations Humanitude®, sans engagement dans la démarche de labellisation.

La démarche Humanitude® a fait l’objet d’études sur l’apport de la méthode tant auprès des patients qu’auprès des soignants :

 

 

Crise COVID-19 : qu'apporte l’Humanitude® aux EHPAD labellisés ?

Enquête en ligne réalisée auprès des 26 EHPAD labellisés.

Si aucun établissement n’est désormais épargné par la Covid 19, les 26 Ehpad labellisés Humanitude ont répondu à une enquête en ligne et témoignent des apports des enseignements pour leur prendre soin et pour l’attractivité des métiers.

 

  1. L’Humanitude permet d’apaiser les troubles du comportement

 

Porter les équipements individuels de protection (EPI : masques, blouses) exige de renforcer encore les techniques Humanitude d’entrée en relation et de maintien du lien tout au long du soin. Les équipes de terrain formées attestent que ces techniques (comme la capture sensorielle® avec des regards, des paroles, des touchers particuliers ou les stratégies de diversion), permettent des soins, des toilettes, des prises de repas sereins. L’établissement labellisé se réfère aux principes de l’Humanitude comme le zéro soin de force sans abandon de soin, le respect de l’intimité et la singularité pour ajuster au mieux, en continue les organisations.

Comme à l’Ehpad de la Croix Rouge Russe à Nice, les ateliers hebdomadaires de 30 minutes avec tous les salariés perdurent pour ancrer les techniques dans le quotidien des pratiques. Résultats : pas de cris, de troubles du comportement non gérés.


>> Reste à former les recrues qui doivent remplacer le personnel compétent mais malade, fatigué. Des centaines de postes restent vacants partout sur le territoire. L’idéal serait que ces nouveaux professionnels connaissent la démarche de formation et ses techniques opérationnelles de prendre soin qui apaisent 83% des risques de troubles du comportement.

 

  1. l’Humanitude favorise la verticalité

 

Les équipes labellisées savent mobiliser et favoriser la verticalité de chaque résident. Ils utilisent les techniques de la manutention relationnelle® pour relever du lit, du fauteuil, aider à faire quelques pas à tous les moments de la journée. Là encore des ateliers hebdomadaires sont indispensables pour ancrer les enseignements transmis en formations-actions.

En cas de confinement en chambre, ils ont déployé les « actes gratuits » (poser une main sur l’épaule, rester en lien par le regard en Humanitude quelques minutes).

Ils ont inventé des activités physiques adaptées dans les couloirs, des tournois entre chambres comme à l’Ehpad labellisé d’Illzach proche de Mulhouse.

 

>> Reste à nouveau à remplacer le personnel formé par des recrues compétentes sur ces techniques qui évitent les contentions et les manutentions évitables pour la qualité de vie au travail des personnels.

 

  1. L’Humanitude valorise ces métiers peu attractifs

 

Du Soin à la Vie Sociale en passant par la restauration, tous les professionnels des établissements labellisés sont formés à la démarche Humanitude, à ses techniques de prendre soin pour proposer des lieux de vie-lieux d’envies qui s’adaptent aux crises.

Les 150 techniques enseignées outillent concrètement chaque salarié qui sait alors faire face à un trouble, une désorientation. La cohérence du prendre soin permet de pouvoir compter sur ses pairs en cas de report de soin, dans des organisations décloisonnées et ajustées en continue. Les équipes savent faire appel aux expertises du territoire, à la téléconsultation. Leurs compétences et savoir-faire les rassurent et les invitent à inventer : ici un accueil temporaire dédié à des résidents Covid à Cordes sur Ciel, là une bulle d’accueil pour les familles même dans des établissements atteints à Prayssac.

 

>> Renforcer les compétences des recrues

Le réseau des 80 formateurs Humanitude habilités au sein du réseau des Instituts de formation Gineste-Marescotti sont tous des professionnels de santé en capacité de former en intra, en groupes en situation réelle de travail mais aussi de manière individuelle.

 

Avant/Après formations-actions (4 jours consécutifs) nous constatons une baisse de 83% des troubles du comportement des personnes les plus désorientées. Ce format permet de transmettre les techniques d’entrée et maintien de la relation et quelques techniques de manutention. La démarche de formation est complétée de formations complémentaires pour les soins, la manutention relationnelle, la vie sociale et la restauration. Nous proposons des formations de référents qui assurent le compagnonnage, la pérennisation de la philosophie de soin et un prendre soin cohérent, tracé, professionnalisé via le référentiel Humanitude en ligne, vers le 1er label de bientraitance.

 

Des conventions avec les établissements pilotes, labellisés, engagés vers le label, avec Pôle Emploi, l’OPCO Santé, la Région, l’ARS, les départements… (Ex. POEC : préparation opérationnelle à l’emploi collective) devrait permettre de mettre à niveau les recrues et les accueillir dans des structures cohérentes avec les enseignements, et donc plus à même de maintenir leurs savoirs, leurs motivations.


Projets, suites envisagées :

La démarche Humanitude® est actuellement plébiscitée dans le cadre des formations continues. Il existe un intérêt particulier à développer la connaissance de ces méthodes et outils dans le cadre de la formation initiale des professionnels.


Transférabilité & conditions de réussite :

La démarche est très structurée et a déjà fait la preuve de sa transférabilité puisque 27 EHPAD sont déjà labellisés, une centaine sont en route vers le label et de nombreuses structures utilisent les formations Humanitude, quel que soit le statut des structures (associatifs, publics, privés).

La méthode bénéficie aujourd’hui d’une structuration et d’une professionnalisation qui, au-delà des enseignements théoriques, des applications pratiques, met en œuvre une démarche évaluative, prônant l’amélioration continue de la qualité tant dans les prises en soins que dans la gestion des processus intégrant les valeurs de bientraitance. Cela répond à une des préoccupations actuelles des politiques publiques dans le domaine médico-social. 

L’implication de la direction est un prérequis important dans la mise en place de la démarche, qui semble être la principale condition de réussite pour accompagner la structure dans la conduite du changement et l'acculturation des équipes nécessaires à la bonne appropriation et mise en œuvre des concepts de l’Humanitude. Cette implication supplante les impératifs de moyens humains et financiers, puisque des établissements sans sur dotation, de tous types de statuts ont réussi à obtenir la labellisation.

La démarche à l’heure actuelle, représente également un gage de qualité différenciant de la structure pour les personnes âgées et leurs familles en recherche d’un établissement.


Documents de référence et liens 

Site internet HUMANITUDE

Catalogue de formation

Site internet ASSHUMEVIE

Guide de la démarche de labellisation Humanitude des EHPAD

Site AGEVILLAGEPRO

 

En savoir plus :

Guide de recommandations et de bonnes pratiques professionnelles : la bientraitance ANESM

Ambition et perspectives de la HAS dans le domaine médico-social - HAS

Le questionnement éthique dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux - ANESM

Le déploiement de la bientraitance - Guide  FORAP HAS à destination des professionnels des établissements de santé et EHPAD

Mission du responsable d’établissement et rôle de l’encadrement dans la prévention et le traitement de la maltraitance - ANESM


 

Contact :

 

Sylvie Burguière

Directrice des formations Humanitude en PACA

s.burguiere@humanitude.fr 

 

Fanny Bihoreau

EHPAD de la Croix Rouge Russe

f.bihoreau@crr.asso.fr

MOBIL'FORME

 

 

Thématique : Activité Physique Adaptée / Sport sur ordonnance

 

Mode d'intervention 

Déplacement dans les zones rurales identifiées de la camionnette Mobil’Forme, aménagée et équipée de matériel sportif adapté aux activités sport-santé, de matériel d’évaluation de la condition physique et conduite par un enseignant en activité physique adaptée.


Population cible 

  • Personnes âgées et seniors sédentaires,
  • Personnes atteintes d’affections de longue durée
  • Personnes en situation de handicap ne pouvant intégrer des séances de sport classiques.

Objectifs 

  • Faciliter l’accès à une offre d’activité physique adaptée durable et de proximité dans le cadre du “sport santé” en milieu rural.
  • Sensibiliser les acteurs du milieu rural à l’enjeu d’un mode de vie actif et à la mise en application du sport-santé pour tous.

Description 

Origines et contexte :

MOBIL’FORME est une action développée pour la saison 2019-2020 par le Comité Régional du Sport en Milieu Rural (CRSMR PACA).

Cette structure régionale affiliée à la fédération nationale du sport en milieu rural a développé depuis 2017, le dispositif innovant MOBIL’SPORT. Véritable gymnase itinérant qui répond aux contraintes des zones rurales et permet la réduction des inégalités territoriales face à la pratique sportive.

Le dispositif MOBIL’FORME a été adapté pour répondre aux besoins de « Sport Santé » sur les territoires ruraux avec l’aide d’un agent de développement sportif formé à l’activité physique adaptée et expérimentée à la conduite de projet.

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Le MOBIL’FORME est une camionnette aménagée et équipée de matériel sportif adapté aux activités de sport-santé, de matériel d’évaluation de la condition physique pour permettre l’intervention d’un enseignant en activité physique adaptée.

 

Outils :

  • Camionnette MOBIL’FORME
  • Matériel d’activité physique adaptée
  • Matériel d’évaluation de la condition physique
  • Carnets de suivi et de forme, fiche de renseignements
  • Affiches, flyers
  • Site internet

 

Etapes :

La mise en œuvre de MOBIL’FORME

Le programme MOBIL’FORME peut être mis en place dans une commune rurale sur la sollicitation :

  • de la mairie, ou d’une collectivité territoriale,
  • d’une association locale adhérente de la FNSMR,
  • d’un foyer rural,
  • d’un établissement sanitaire ou médico-social.

Actuellement, les principales mises en place se font sur sollicitation d’une association. Le Mobil ’Forme devient ainsi un véritable outil de développement « clé en main » au service des associations locales. Le Comité Régional du Sport en Milieu Rural peut ainsi implanter une nouvelle activité sport-santé, dont l’association d’accueil devra s’emparer pour la pérenniser.

Actuellement, le programme est implanté sur 8 communes (5 du Vaucluse et 3 des Bouches du Rhône) :

Bouches-du-Rhône – 13 :

Communes

Association locale

Nombre de participants

Nombre d’abandon

Durée du programme

Charleval

Foyer rural de Charleval

9

3

6 mois

La Roque d’Anthéron

Foyer rural de la Roque d’Anthéron

11

0

3 mois

Saint Jean-les-Martigues

Foyer rural

11

0

3 mois

 

Vaucluse - 84 :

Viens

Foyer rural de Viens

Wellness Fitness

11

En attente de confirmation

5,5 mois

St Martin de Castillon

Foyer rural de Saint Martin de Castillon

Wellness Fitness

12

En attente de confirmation

5,5 mois

Mérindol

Foyer rural de Mérindol

Wellness Fitness

14

3

6 mois

Lauris

Foyer Rural de Lauris

9

2

6 mois

La Bastide des Jourdans

Foyer Rural de la Bastide des Jourdans

 

14

 

1

 

6 mois

En amont de l’inclusion des patients dans cette activité, le CRSMR assure la diffusion d’un outil de prescription d’APA aux médecins et autres professionnels de santé locaux pour orienter et conseiller les patients dans cette démarche.

Dans le cadre du dispositif de prescription d’une activité physique adaptée (personnes souffrant d’une affection de longue durée), le médecin doit établir un certificat médical de non contre-indication majeure à l’intégration du programme MOBIL’FORME  ainsi qu’une prescription d’APA mentionnant les éventuelles contre-indication ou limitation.

Les limitations ne pouvant être que modérées à sévères. L'hétérogénéité des profils ne permettant pas l’inclusion des personnes présentant des contre-indications très sévères dans le programme.

Le déroulement du programme

Réunion d’information en amont du programme : avant le lancement du programme MOBIL’FORM, l’agent de développement sportif organise une réunion à destination des futurs participants pouvant être accompagné de leur aidant. Cette réunion a pour objectif de présenter le programme.

Celui-ci est destiné à des groupes de 10 personnes maximum, qui bénéficieront d’1 séance hebdomadaire d’APA gratuite pour une durée de 6 à 10 mois.

Séance d’évaluation initiale : Une séance de tests physiques collectifs est organisée pour initier le programme et permet d’établir bilan de départ. Les résultats sont reportés sur le carnet de suivi du patient.

Le bilan initial, intermédiaire et final est réalisé avec les mêmes outils afin de pouvoir analyser l’amélioration de condition physique des bénéficiaires sur :

  • L’équilibre unipodal
  • L’endurance
  • La distance de marche
  • La souplesse du dos
  • La force de préhension

Cette évaluation de la condition physique est accompagnée d’un questionnaire de qualité de vie.

Les séances du programme

Il s’agit d’un programme multi-activités permettant de découvrir de nombreuses disciplines : gym douce, renforcement musculaire, stretching, marche nordique, disc golf etc…

Un suivi est assuré pour que les bénéficiaires puissent voir l’impact de la pratique sportive sur leur état de santé. Ces évolutions sont reportées sur le carnet de suivi.

L’objectif de chacune de ces séances est d’améliorer progressivement la condition physique, (avec certaines adaptations individuelles), de s’initier à des activités nouvelles et de bénéficier

d’un accompagnement vers un projet d’activité physique pérenne à la sortie du programme. La cohésion du groupe est un facteur motivationnel essentiel pour la réussite du programme. 

La fin du programme

La situation actuelle de confinement liée à la pandémie de COVID-19 n’a pas permis au CRSMR de mettre en place l’accompagnement de fin de programme prévu dans l’expérimentation.

Image

Cet accompagnement devait permettre aux différentes équipes bénéficiant du programme MOBIL’FORME de se rencontrer lors d’un évènement destiné à la découverte de nouvelles activités sportives classiques (permettre l’orientation hors programme) et de s’initier au GateBall.

Zoom sur cette discipline sportive née au Japon dans les années 1950 :

Les équipes (5, 2, 1) s’affrontent sur un terrain de 15m X 20m.

Le but du jeu est de marquer des points en passant des arceaux tout en bloquant son adversaire. Pour cela chaque équipe dispose de 5 boules numérotées et le match se joue en 30 minutes.

Les apports de cette pratique sur la santé sont nombreux :

  • Une rencontre permet d’effectuer 1500 pas sans effort,
  • Les postures de frappe de la balle sont également recommandées pour le maintien et confort dorsal,
  • Le Gateball implique la coordination et la motricité pour perfectionner son adresse.
  • Au-delà de la condition physique, le caractère stratégique de ce sport permet de renforcer l’activité cérébrale.

Les participants de cette saison, se verront donc offrir la possibilité de participer de nouveau au programme pour la saison 2020-2021.

 

Partenariats :

  • Institutionnels : FNSMR, IRFO

  • Locaux : Associations locales, Fédération des Foyers Ruraux 13 et 84, comités départementaux (13,84,83), mairies.

 

Moyens :

Humains :

1 agent de développement sportif – enseignante APA

1 agent de développement sportif (antenne des Alpes du sud)

1 agent administratif

Bénévoles du Comité Régional et des associations locales partenaires

Financiers :

Fonds européens pour le développement en milieu rural, LEADER, AG2R La mondiale, ARS Paca, Région Sud

Logistique :

Une camionnette et l’équipement sportif et d’évaluation


Impact, évaluation et recul 

L’évaluation prévue de cette première année ne pourra être entièrement réalisée du fait des conditions exceptionnelles liées au COVID-19.

Le programme a compté 90 participants qui se rendaient aux séances de manières hebdomadaire. Avec un âge moyen des participants de 70 ans (de 35 à 92 ans).

Un bilan intermédiaire en cours d’analyse permet déjà de mettre en avant des évolutions positives de la condition physique des participants.

De nombreux indicateurs ont été définis et seront déployés sur les résultats du bilan intermédiaire et dans les prochaines saisons du programme, notamment :

  • Nombre d’abandon et cause (actuellement, très peu d’abandon et tous pour raison de santé)
  • Nombre de séances effectuées
  • Evolution de la condition physique
  • Nombre d’activités proposées au cours du programme
  • Nombre de patients en ALD
  • Nombre de médecins rencontrés pour présenter le dispositif

Au-delà des indicateurs quantitatifs, la satisfaction des personnes qui participent au programme sera recueillie.

On peut déjà noter un impact lié à ce programme avec la mise en place d’entraide locale et de cohésion sociale entre les participants autour de cette activité : création de lien social, appel, rencontres, covoiturage pour se rendre aux séances, lien intergénérationnel.


Projets, suites envisagées :

  • Développement du projet sur le territoire, notamment dans le sud des Hautes-Alpes qui dispose d’une zone blanche dépourvue d’offre sport-santé (Champsaur-Valgaudemar, Buech Devoluy)
  • A partir de septembre 2020 de nouvelles communes bénéficieront de ce programme grâce à un financement d’AG2R La Mondiale dans 4 département : 04, 13, 83 et 84.
  • Convention avec l’ADMR du Champsaur Valgaudemar pour une activité physique adaptée à destination des personnes âgées dans le cadre du programme « Service Sportif à la Personne en Milieu Rural -  SSPMR »

Transférabilité & conditions de réussite :

Ce projet est transférable sur chacun des départements de la Région, la première étape étant de mutualiser le Mobil’sport et le Mobil’Forme pour couvrir le plus grand territoire possible à moindre coût pour l’association. L’objectif sur le long terme étant que chacun des départements s’empare de cette action pour pouvoir couvrir 100% de leur territoire.

 

 

L’action innovante menée par le CRSMR Paca repose sur la proposition de proximité des actions avec le public cible, rendu possible grâce à la camionnette aménagée et équipée.

Un concept qui a fait ses preuves sur l’activité MOBIL’SPORT avant d’être déployée sur le versant sport-santé grâce à une enseignante en activité physique adaptée expérimentée et ayant déjà conduit des projets innovants en matière de sport-santé.

MOBIL’FORME a d’ores et déjà trouvé son public, puisque les groupes constitués sont complets et des participants ont dû être refusés faute de places suffisantes.

La seule difficulté pour faire perdurer ce programme est l’obtention de financement pérenne.


Documents de référence et liens 

Site Internet

Le flyer Mobil’Forme

Découverte du Gateball

 

En savoir plus :

 

Guide de consultation, promotion et prescription médicale d’activité physique et sportive chez le patient adulte - 2019 - HAS

Référentiel de prescription d’une APA Santé pour les personnes âgées - 2019 - HAS

Portail Sport santé - ARS PACA

Stratégie Nationale Sport Santé 2019-2024 - Ministère des sports

Plan Sport Santé Bien-Etre PACA - 2013-2016 - ARS PACA

Référentiel de compétences et d’activité de l’enseignant en activité physique adaptée (2016) - Société française des professionnels en APA.

Décret du 10 novembre 2016 concernant les enseignants en APA

 


 

Contact :

 

Florie Sibour

Agent de développement sportif - Enseignante en activité physique adaptée

06.21.94.36.40

florie.sibourd@sportrural.fr

Le Livre vert sur le vieillissement détermeine les orientations de la politique européenne en matière de vieillissement avec pour thématique : promouvoir la responsabilité et la solidarité entre les générations. Commission européenne Janvier 2021

Point d'étape à Janvier 2021 de la mise en oeuvre du plan d'action des métiers du grand âge et de d'autonomie - Ministère des solidarités et de la santé - Janvier 2021